En tant que parents de jeunes compétiteurs, il n'est pas toujours facile de trouver sa juste place! Si nous souhaitons tous a priori le meilleur pour nos enfants, comment reconnaître ce qui est effectivement le meilleur pour ce dernier ?
L'accueil des émotions
L'épreuve sportive est potentiellement source d'une multitude d'émotions... Entre moments de joie ou de déception, de frustration ou d'espoir, l'accueil bienveillant et inconditionnel de toutes les émotions de l'ado est le plus beau cadeau que nous puissions leur offrir.
Ce n'est peut être pas cette écoute qui en fera un champion mais en tout cas cela lui permettra d'être apaisé, bien dans ses baskets et surtout de devenir un adulte sportif heureux de l'expérience acquise ! Et c'est bien là l'essentiel, non ?
Mais parfois, malgré notre bonne volonté, nous sommes rattrapés par des phrases toutes faites traduisant nos propres angoisses. Ce sont les fameux "tu feras mieux la prochaine fois, on ne peut pas gagner à tous les coups !" ou au contraire "tu es le plus fort !". Peut-être que cela signe notre soutien à l'enfant mais noter bien que dans ces phrases types, l'émotion n'est pas entendue !
L'astuce consiste alors à simplement reformuler avec empathie ce qui est vécu sans chercher à rassurer ou réconforter à tout prix. Vivre l'émotion d'abord, se projeter vers l'avenir ensuite. Car ce n'est qu'une fois pleinement accueillie et intégrée que l'expérience de l'épreuve servira à grandir et à évoluer.
Sinon nous risquons, consciemment ou inconsciemment, de coller des étiquettes à notre enfant comme "il est mauvais joueur", "c'est une tête de pioche" ou bien d'autres qui vont déclenchées un comportement conformes à ces mêmes étiquettes. Et ça ce n'est pas vraiment heureux !
Définir la compétition
Le terme compétition vient du latin com- qui veut dire ensemble et petere qui signifie lutter / chercher. En fait la compétition permet de lutter avec l'adversaire (ou soi-même) et non pas contre. C'est se servir de l'épreuve pour chercher à mieux se connaître et devenir ensemble des êtres plus épanouis !
Si la comparaison est source de dévalorisation (j'ai fait moins bien que lui...) ou de développement d'un égo démesuré (je suis la meilleure...), la compétition va bien au-delà de victoire ou défaite et favorise le partage.
L'épreuve sportive va alors être une belle occasion de se "réjouir avec" notre ado quelque soit le résultat. Se réjouir en complicité est pour moi très différent de la fierté qui implique d'office un jugement de valeur et n'est à ce titre pas très empathique.
Ce thème ferait un bon sujet pour une prochaine conférence, non ? Je vous invite à me laisser votre avis en commentaire !
Si vous avez besoin d'aide dans l'accompagnement du parcours sportif de votre enfant, c'est par ici :
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