L'eczéma atopique ou dermatite atopique est une maladie de peau provoquant des démangeaisons et évoluant par poussées. Elle est plus fréquente chez les nourrissons et les enfants qu'à l'âge adultes.
Des causes alimentaires comme l'intolérance au lait de vache par exemple sont parfois retrouvées. Dans ces cas, l'éviction de l'aliment responsable améliore la situation.
Médicalement, le caractère "psycho-somatique" de cette maladie est bien reconnue et les situations de stress vécues pendant la grossesse sont souvent couplées à de l'eczéma du bébé.
Ainsi, après avoir reçu un diagnostique et traitement médical adapté, il est possible (voire même nécessaire !) de rechercher les causes émotionnelles pour soulager ces enfants.
Stress est un terme très générique. Si l'on vous dit : "vous avez un ulcère d'estomac, c'est à cause du stress"... cela vous fait une belle jambe ! Il convient d'être plus précis si l'on souhaite déprogrammer durablement l'eczéma de l'enfant. Voyons donc ensemble quelles tonalités émotionnelles sont fréquemment associées à cette maladie.
L'eczéma touche l'épiderme, couche la plus superficielle de la peau qui permet d'entrer en contact physique avec autrui. Encore plus que pour l'adulte, ce contact est vital pour le nourrisson dont la vulnérabilité le rend dépendant d'une relation affective et sensorielle sécurisée.
Dans l'histoire ce l'enfant depuis sa conception, nous rechercherons donc des situations de séparation, de perte du contact affectif rassurant. Cela peut-être un deuil, une dispute dans le couple séparation (même temporaire), une mise à distance d'une relation agréable… la liste est non exhaustive et ce n'est que le ressenti intime de la personne qui comptera dans cette affaire !
Une autre possibilité concerne toujours des situations de contact mais cette fois-ci indésirables, c'est-à-dire un contact que je ne souhaite pas, que je considère comme dangereux mais qui se produit quand même et dont je ne peux me protéger. Là encore, il convient de faire le tour de l'histoire de l'enfant pour déterminer si des situations de ce type ont pu se produire (actes médicaux, contacts physiques abusifs...)
Pour mieux appréhender l'eczéma, comprenons qu'il existe deux grandes familles de symptômes :
ceux quand le danger est présent, le stress est actif
ceux quand le danger s'arrête, c'est la phase de "réparation"
Par exemple, si je dois parler en public je vais avoir des manifestations physiologiques du stress : mains moites, accélération du rythme cardiaque et de la respiration, diminution de l'afflux de sang destiné à mes intestins pour augmenter le flux vers mon cerveau… bref, l'organisme s'adapte au stress qui est actif !
Lorsque j'aurai terminé mon allocution en public, d'autres réactions physiologiques vont apparaître : ralentissement du rythme cardio-respiratoire, coup de chaud, rétablissement du flux sanguin… ce sont les signes de réparation !
Et bien l'eczéma est un symptôme de réparation (et non pas de guérison) d'un stress de perte de contact. Autrement dit, c'est au moment où l'enfant retrouve le contact affectif et sécurisant qu'il va développer la poussée d'eczéma. Même si cela peut paraître paradoxal…
Aller au cœur du ressenti de la maman (voire du papa) et de l'enfant permet une prise de conscience précise du lien entre le symptôme et le vécu. A partir de là, il est possible de trouver des ressources pratiques qui rassurent sur la qualité et la pérennité de la relation présente permettant au cerveau inconscient de l'enfant de retrouver la confiance et la sérénité et ainsi une diminution des symptômes !
C'est là tout l'objectif de l'accompagnement en lecture biologique ! Si ce sujet vous intéresse, je vous invite à laisser vos remarques et commentaires ou à poser des questions pour aller plus loin !
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