La première étape est de considérer qu'il n'y a pas de hasard dans la survenue de nos symptômes... ça paraît rien comme ça mais cette conscience-là nécessite déjà une bonne dose de courage !
Cela implique que quelques soient nos difficultés, il existe une cause qui est logique par rapport à notre histoire. Nos symptômes ne sont pas une erreur de fonctionnement mais plutôt une adaptation de notre organisme à une situation vécue comme stressante.
Pas n'importe quelle situation ! Pour marquer biologiquement notre organisme (et donc générer un symptôme), le stress doit être tel qu'il nous laisse dans l'incapacité d'agir, de trouver une solution satisfaisante. C'est la fameuse inhibition de l'action de Henri Laborit.
Ainsi, lors des séances en lecture biologique, c'est ça que nous cherchons ! Des situations de vie difficiles (grandes peurs, injustice, humiliation, perte, séparation, dévalorisation, manque, deuil...) face auxquelles nous étions dans l'impuissance à trouver une solution.
Alors bien sûr, nous retrouvons fréquemment des événements qui se sont déroulés dans les périodes où nous étions les plus vulnérables c'est-à-dire avec le moins de capacité à agir donc dans la toute petite enfance, lors de la naissance ou encore pendant la vie intra-utérine. Mais ces situations peuvent survenir à chaque étape de la vie !
Cela dit, l'évènement en tant que tel n'est pas déterminant pour la santé de l'individu... ce qui compte, c'est le ressenti intime de la personne par rapport à l'événement. C'est en fonction de ce ressenti émotionnel que le cerveau va générer un programme spécifique qui répond au problème posé par l'événement. Le symptôme est donc la meilleure solution que le cerveau ait trouvé pour gérer la situation !
En fait, le cerveau a fait de son mieux pour nous maintenir en vie et faire face, et on le remercie pour ça ! A nous maintenant de l'aider à faire évoluer le ressenti afin de trouver une réponse plus satisfaisante et surtout plus confortable !
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